Si un jour vous décidez d’aller vous promener dans la vallée de de l’Anglin, à flan de coteau, entre Mérigny et Mauvières, vous rencontrerez de nombreuses petites ouvrières ailées. Ce sont nos abeilles, qui vivent dans 5 ruchers ( soit 200 ruches) disséminés au hasard des bosquets, prairies, champs de céréales (tournesol et colza), jamais loin de la rivière.

Notre production :

  • Miel de fleurs, et miel de la Brenne
  • Miel de printemps, d’été, crémeux et faciles à tartiner.
  • Pollen frais
  • Pâte à tartiner de l’Ecureuil (miel et noisettes)
  • Pain d’épices, cookies

Passionné d’apiculture depuis l’âge de 14 ans, après des études en lycée agricole, suivies d’une spécialisation en apiculture, je m’installe sur une ferme avec un élevage de chèvres (rien à voir, n’est-ce pas?) et quelques ruches (quand même !). En 1993, je me réoriente, travaille chez des apiculteurs avec toujours quelque part le projet de m’installer. En 2019, je profite du dispositif « couveuses d’entreprises », qui me met le pied à l’étrier, soutenu par le CIAP (soit Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne) du Centre Val de Loire. Aurélie me rejoint sur l’exploitation en juillet 2020.

Notre travail se répartit comme suit : je m’occupe de l’élevage des abeilles et de l’entretien des ruches, Aurélie se consacre davantage à la transformation du miel, à la comptabilité, aux livraisons et marchés divers, sans s’interdire évidemment des coups de main mutuels !

Elever les abeilles, c’est-à-dire ? D’abord, ces dames sont soit « abeilles noires » (les abeilles « communes ») soit de race « Buckfast », soit « caucasiennes ». J’ai choisi de maîtriser la filière de bout en bout afin de pallier au manque d’essaims naturels et au 20 à 25 % de pertes annuelles, d’avoir des reines toujours jeunes (la durée de vie d’une colonie est de 3 ans), de faciliter le processus de sélection et de tenter de maîtriser le processus d’essaimage (quand la vieille reine part avec une partie de l’essaim), ce qui me permet de maîtriser mieux le moment où elles commencent à produire. En effet, il est nécessaire qu’elles soient prêtes pour les premières fleurs, et non, qu’une vieille reine soit partie avec une partie de son essaim à ce moment-là !

Les élever, c’est d’abord choisir les zones de butinage, de préférence champêtres (prairies, zones boisées) près d’un cours d’eau, des céréales le moins traitées possible. C’est surveiller, nourrir si nécessaire, si le printemps n’amène pas son cortège de fleurs ( cette année , les fleurs d’acacia n’étaient pas au rendez-vous à cause des conditions climatiques), si, l’hiver étant trop doux (ce qui est de plus en plus fréquent), elles « s’agitent », et donc consomment leurs stocks. Je leur donne alors du vieux miel, que j’ai stocké afin de ne pas être pris au dépourvu, et de ne pas avoir recours au sucre ( je prends alors du sucre de canne bio).

C’est aussi choisir mes traitements contre le varroa. (qu’est-ce que c’est?).
Nos projets : rencontrer le certificateur BIO pour commencer une conversion en Bio. Nous irons alors de plus en plus vers la Creuse, région de plus de flore sauvage, diversifier notre gamme, afin de nous « démarquer », pour trouver notre place, continuer à nous former auprès d’un professionnel qui concocte des bonbons, nougats et autres friandises, afin de compléter notre gamme. Aurélie, elle, prépare son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole), pour bénéficier des aides à l’installation.
Notre souhait : nous rapprocher le plus possible de ce que « la Nature » ferait, et faire cohabiter de façon harmonieuse, « l’Abeille » et « la Bête » !

Aurélie HOUBRE et Philippe PAVAGEAU

Philipe Pavageau & Aurelie Houbre

Miels et pains d’épices

Miellerie de Chantemerle
36220 Mérigny
Tél : 06 58 75 83 17 – 02 54 38 67 09
https://www.facebook.com/labeilleetlabetedebrenne