Mes produits :
Navets nouveaux, carottes, radis rave, roquette, épinard, mesclun, fenouil, aillet, tomates, aubergines, poivrons…

Portrait

Guillaume Tessier

Après quelques années d’une première vie professionnelle dans l’informatique en région parisienne, j’ai décidé d’aligner mon activité avec les valeurs qui m’animent. Ma reconversion professionnelle s’est matérialisée par l’obtention en juin 2019 d’un Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole (BPREA) option Maraîchage biologique, suivie d’une année de salariat en Île-de-France, et par la création de ma propre micro-ferme maraîchère à Montmorillon au printemps 2021.

J’ai souhaité m’inscrire dès le départ, dans une démarche écologique afin de lutter à mon échelle contre les conséquences désastreuses des pratiques agricoles industrielles des dernières décennies. Labour profond, utilisation systématique d’herbicides et de fongicides, mise «sous perfusion » des sols par l’apport d’intrants chimiques. Toutes ces pratiques ont mené à un effondrement de la biodiversité (visible aussi au niveau de la microfaune des sols), à l’érosion massive des sols et à la pollution des nappes phréatiques et des eaux de surface.

C’est pourquoi j’ai choisi d’adopter des pratiques agricoles régénératives, à l’opposé du modèle moderne standard. Les lignes directrices en sont les principes de l’agroécologie, le non-travail du sol, la création et la préservation d’un sol vivant ainsi que la valorisation des ressources locales.

Concrètement, cela se traduit par la création de planches de cultures permanentes en compost végétal sourcé localement et par l’utilisation d’outils manuels pour l’entretien des cultures. Un modèle qui nécessite plus de temps de travail mais qui permet de s’affranchir de la mécanisation (tracteur, motoculteur), et donc des énergies fossiles.

D’autre part, je produis l’intégralité de mes plants dans ma propre pépinière sur la ferme à partir de semences certifiées AB.

Puis je cultive mes légumes directement sur planche permanente, sans jamais avoir recours aux bâches plastiques.

Une rotation annuelle des cultures, l’utilisation de macérats et purins naturels (ortie, tanaisie, ail) et la préservation de la biodiversité microbienne d’un sol non travaillé me permettent de limiter la pression des ravageurs et de maintenir un bon état sanitaire des cultures sans nécessiter l’emploi de traitements phytosanitaires issus de l’industrie chimique. C’est ainsi que je peux proposer tout au long de l’année à mes clients restaurateurs et particuliers, une quarantaine de légumes différents, toujours dans le respect de la saisonnalité, de la fraîcheur et du goût !

Guillaume


Guillaume Tessier
La ferme du Plantis
86500 Montmorillon