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Sur le panneau lumineux d’un village :
« Restrictions d’eau. Utilisons l’eau pour les usages nécessaires. »
Le nécessaire… le nécessaire ? Qu’est-ce qui m’est nécessaire ?
Alors… L’eau, pour boire, cuisiner, se laver, laver les légumes ou le linge. Ou encore l’eau pour laver ma voiture (je roule beaucoup, c’est mon outil de travail) ou les rues de la ville, arroser les potées des fleurs, désaltérer un golf, un terrain de foot ou une pelouse. L’eau, pour remplir ma piscine, ou une méga-bassine, pour irriguer…L’eau pour l’industrie… J’en oublie, j’en oublie ! Forcément ! (Tiens, l’eau de la chasse d’eau ! )
Comment choisir ? Qui choisit ? Je veux bien choisir, mais comment faire ? Et oui, comment faire ? Par exemple : comment adapter ma maison pour avoir des toilettes sèches ? Et puis, quelle drôle d’idée ! « L’or brun », c’est sale, non ?
« Il va nous falloir changer », disait quelqu’un l’autre jour. Commencer par identifier ce qui nous est nécessaire sans doute. Nécessaire, ou …
Vital ? Bon ! S’informer ! Sur les sites officiels, ceux du gouvernement, de l’Agence de l’eau, de la communauté de communes, de l’ONU… ou en consultants des sites plus « militants » (les infos ne seront pas les mêmes, évidemment !), les Soulèvements de la terre, VWF, Alternatiba, Greenpeace… ou encore le podcast de l’émission de Mathieu VIDARD, « la Terre au carré : la France pourrait-elle manquer d’eau ? », et les livres « Une France sans eau » du journaliste scientifique Vincent Lucchese, « Eau» de Charlène Descollonges, ingénieur hydrologue.. (Vous connaissez certainement de nombreuses autres sources ! ).
Et échanger : Comment fais-tu, toi, pour consommer moins ? Comment vis-tu ce qui se passe ?
Et puis agir… Par petites touches, ou à grands pas. Tout est bon à prendre, suivant notre conscience ou nos possibilités. Sans jugement. Surtout, sans jugement !
Mais, surtout, ne pas rester seuls face à ce « trou noir » tellement angoissant vu les enjeux, et la pression. Et… Chercher la légèreté ! Pour avancer.
Chantal
